Secouer balancer : Les valeurs communes du rock et d’un nouveau mode de recrutement

Les valeurs communes du rock et d'un nouveau mode de recrutement startup Start Oddity

« Le rock et le recrutement d’aujourd’hui : une même secousse, une nouvelle manière de recruter, d’envisager l’humain au sein de l’entreprise, un même air de balancement disruptif. »

Leslie Barichella Founder Start Oddity

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Nous avons souhaité ouvrir le Blog de Start Oddity avec une note légère, qui ne se veut aucunement sociologique mais qui correspond à l’esprit de notre Cabinet et à deux de nos passions : l’humain et le rock. D’où le choix du nom Start Oddity, qui est à la fois un hommage à un des plus grands albums de David Bowie « Space Oddity » et aussi au mot « oddity » qui signifie singularité, curiosité, ce qui correspond très bien à la personnalité de tous les candidats que nous sélectionnons pour nos créateurs startuper et PME.

Plus nous collaborons avec ces nouveaux acteurs de l’économie, plus cette nouvelle perception de l’humain au sein de l’entreprise nous a semblé avoir de nombreux points communs avec la naissance et l’esprit du rock que nous affectionnons particulièrement.

De la naissance du rock à la naissance d’une nouvelle vision et d’un nouveau mode de recrutement.

Let’s go like the Treniers cause « Rockin is Our Business ».

Rock’n’roll signifie « secouer » « balancer ». Au début des années 30, l’expression signifiait une sensualité nouvelle dans le rythme, les prémices d’un nouveau style et d’un nouvel esprit qui allaient envahir la musique une décennie plus tard. Les institutions de l’industrie musicale ne savaient pas très bien quelle attitude adopter à l’égard de la nouvelle musique.

En 51, c’est le raz de marée du rock avec le premier disque de Little Richard.

Dès 54, le rock’n’roll dominait l’industrie musicale. Les grandes firmes payaient le prix de leur négligence. Elles avaient trop longtemps fait la fine bouche, pensant que le rock’n’roll serait une mode passagère. Ce fut cette année-là qu’un jeune homme de 19 ans nommé Elvis Presley enregistra ses premiers disques.

Il y eut un véritable processus de concurrence opposant des producteurs indépendants aux conglomérats de l’industrie de la culture. Dans cette logique, les « mastodons » sont mis au défi d’intégrer des nouveautés introduites par leurs concurrents plus modestes.

Les valeurs communes du rock et d'un nouveau mode de recrutement startup

Tout comme la naissance du rock, c’est aussi dans les années 50 que l’on voit apparaître les premières communautés de hackers. Mais c’est vraiment dans les années 60 que vont se dessiner les contours de l’économie numérique. On connaît tous les histoires des premiers pionniers, Steve Job en tête. Apple avait donné le ton avec son créateur également grand fan de rock, en reprenant « It’s only rock’n’roll, but we like it » des Stones pour annoncer une de ses réunions au Yerba Center for the Artes theater à San Francisco.

Nous avons recruté depuis plusieurs années pour des grands Groupes internationaux qui nous demandaient essentiellement de leur trouver des « clones » sortis de grandes écoles. Depuis plusieurs années, nous recrutons pour des entrepreneurs et c’est cet élan de liberté qui a été le détonateur de la création de Start Oddity. C’est un sentiment d’ouverture que nous ressentons aujourd’hui dans nos recrutements pour les startupers et PME. Nous sommes passés du : « je recherche un BAC+5 grande école de Commerce ou d’Ingénieur, ayant tant d’années d’expérience sur tel poste dans tel type d’entreprise » à un : « ce que je recherche c’est avant tout une personnalité, créative, un potentiel, une envie de participer à une aventure entrepreneuriale ». Et les « mastodons » de l’économie s’en inspirent de plus en plus.

Une utopie, un moteur, une culture commune au rock et à une nouvelle manière de considérer l’humain dans le cadre de l’entreprise et de le recruter.

L’utopie signifie désir de transcender le quotidien. Chuck Berry disait : « le rock doit nous libérer des jours anciens, nous amener vers la terre promise ». C’est souvent un désir de se libérer d’un univers social ressenti comme inauthentique.

Le rock se définit par la revendication d’une attitude rebelle, une soif de liberté, une énergie, une transgression. Historiquement le rock s’est placé comme un catalyseur social et a joué un rôle dans des développements politiques et sociaux, comme l’opposition à la guerre du Vietnam et la lutte contre la ségrégation (pour ne citer que quelques exemples, Bob Dylan avec « Masters of war », les Doors avec « The unknow Soldier »). La chanson « Woodstock » de Joni Mitchell imagine que la ferveur collective du célèbre festival puisse transformer les bombardiers de la guerre du Vietnam en « papillon ».

L’essor de l’économie numérique est associée à une nouvelle révolution industrielle. Elle touche toutes les sphères : sociales, économiques, politiques et culturelles.

L’effet disruptif sur l’humain et plus particulièrement sur le recrutement est notable. Il a apporté une immense ouverture sur les critères de recrutement, beaucoup plus axés sur la personnalité, son potentiel, sa créativité. On retrouve ce même élan dans le rock et dans les profils recherchés par ces nouveaux acteurs de l’économie, celui de la liberté, de l’énergie et de la créativité.

Bien loin de tomber dans un discours idéologique et idéalisé, nous nous sommes basés au contraire sur des demandes concrètes de créateurs startuper et PME pour lesquels nous recrutons afin d’écrire cet article.

L’utopie comme moteur, la liberté comme souffle, l’énergie comme carburant…